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Anagramme 1
Comme par magie et doucement, Mon cerveau transpirait l'image De notre chemin parcouru dans le sillage Odoriférant de chaque moment
Passé avec toi. Le cœur serti De ces instants de bonheur Me faisait oublier la peur Des derniers soubresauts d'un tiers instruit
De mon corps. Ainsi par toi Je pouvais croire à une certaine éternité. Je savais que le protocole de cette immensité Était inscrit dans l'étreinte avec toi.
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Tu es ce lien avec le mot aimer qui ira me trouver Tu es Céline en ciel où moi, ce papillon noir, amouraché Viendra à morceau et à mots découverts tels des points d’inflexions Se perdre dans chaque interstice, échancrure, forêt de séduction Enfouir mon nez dans les broussailles de ta peau à l’aveuglette Ma langue, au bord d’une lagune goûtera les gouttelettes Ainsi offertes sous la brise légère, magique Et je resterai dans ces contrées omphaliques Effleurer ce corps pour révéler tes émois Sentir combien nous sommes fêlure, fer, à la fois Si chacun erre ainsi de lieux en lieux intimes Comme des items ni indécents, ni prudes, juste ultimes Pas plus perdus ni réticent si cela existe Alors plus rien ne sera triste.
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Savez-vous que le baiser et la braise Ne sont qu'une anagramme Offerte ici, vous le tiers-serti, l'âme Sœur d'un soir éphémère. Osais-je
Cette poésie ? Oui parce que de toutes les eaux claires Elle est celle qui s'attarde le moins Aux reflets de ses ponts, à moins De percevoir la lumière dans vos yeux-vocabulaire.
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Anagramme
2
Née dans les nuits étoilées de Tunis Elle se crut lady laide sans délai. Mais d'un alinéa à l'autre, je lui ai Rappelé sa beauté alise Comme celle d'un alkékenge. Bien qu'elle aliéna encore cette vérité, Je mis à ses pieds L'ossicule caché dans mon cœur et mes sens, Tel un metteur en scène en coulisse. Et tel un homme de papier, Je donnais cet amour épaïr et altier, Après avoir parié contre la lice.
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Dans l’atelier de ma réalité Je peux rêver sans prendre un verre, T’offrir une rose et oser.
Oser te dire comment je t’aime, Toi, à l’âme pure et sans peur De vivre ce poème.
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Comme lui, j’aime avoir la tentation Des mots et l’attention pour les êtres.
Me sentir sauvé par un suave regard, version Non encore imaginée du bien-être.
Comme lui, je ressens la braise Du baiser quand j’aime sans me retenir.
Et je goutte aux chairs telle une fraise. Pour deviner l’autre en devenir.
Dans les nuits de Tunis, Je lève alors le voile sur le tiers
Serti et je décèle dans son iris L’atelier de ma réalité et sa matière.
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De ton baiser de braise Reçu au gré des mots posés sur le papier J’en garde le goût et l’esprit, à Fez, A La Goulette ou là où tu vas aller nus pieds.
Très belle au fur et à mesure que tes bretelles Descendront au gré de tes gestes posés Tu sauras attirer mon regard en retrait tel Un soleil au zénith en plein été.
Je me suis sauvé d’une suave présence de ton corps La laissant aussi éphémère qu’attirante. Alors qu’il ressort de toi de si beaux trésors. De belles fragrances odorantes.
Alors, je reviendrai dans les nuits de Tunis. Riant d’être en train De redécouvrir ton pubis, De mes gestes coquins. |
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Le charme
d'une marche
Prendre une marche paisible Dans les sous bois de l'Épiphanie Un charme insaisissable qui nous ravie Ici, point d'amour risible. |
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Derrière
les arbres
Derrière les arbres une égérie De mon inspiration sur une stèle Érigée au milieu des bouleaux ; tel Sera le souvenir que j'aurai de ma poésie. |
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