Haïku - Tanka et fleuve Saint Laurent
Quelques goélands semblent écouter les canards à la marée basse |
Un goéland vole au-dessus des foins de mer - Pas de vague à l'âme.
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Dans l'odeur iodée d'une plage à Baie Saint-Paul - quiétude et lecture. |
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Un vol de canards effleure l'âme du fleuve - Goéland soupire.
De la plage, ce tableau étonne bien l'écureuil.
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Dans le clapotis les eaux du fleuve s'irisent - clair obscur de l'âme. |
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Bords de Saint-Laurent : seulement se rappeler Beauté et bonté
quand miroite sa lumière et vibre le sel de mer.
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Inlassablement, chaque vague me fait face - nos regards aussi.
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Haïkus, automne, hiver 2005-2006
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Le fleuve, plus qu'une ligne
dans l'immensité des plaines enneigées. |
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Le fleuve est endurci -
il restera blanc et lisse pour longtemps. |
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Les eaux s’immobilisent. Le fleuve cède Sous l’assaut du froid
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Le fleuve frémit encor -
l'automne finit - le froid s'installe
Tant qu'il y a des vagues je le sentirai vibrer avec moi. |
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Lentement le gel s'installe.
Les sols durcissent Mais toi, le fleuve
Tu glisses, tu bouges et moi j'aime le mouvement.
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Se frayant un passage,
le fleuve est là, bien vivant, moins 15 !
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Un regard vers le fleuve -
Puis je vois ses yeux noirs, tel l'ébène.
La magie de l'image malgré le froid du matin
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Et un diaporama sur les bords du Saint Laurent à Baie Saint Paul :