Petite
musique d'un corps
Tel
l'aubier, sa peau est tendre et satinée.
Comme
le cinname, elle dégage de doux parfums. Rencontrée dans les bois,
elle est
La
dryade au bout d'un chemin.
A
son approche, l'on sent le friselis
De
ses narines, de ses lèvres dont la tiédeur
Annonce
quelque désir aleph, exquis
Et
témoin de son ardeur.
Telles
des rives opalescentes,
Ses
orteils émergent d'un tulle - illusion.
De
tels points d'inflexion
Donne
envie d'alentir sa vue ardente.
En
remontant le long de ce corps décrypté,
Attentif
à chaque vallon, colline
Et
courbure, offerts à toute approche câline,
On
entend comme des cavatines chantées.
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